L'HISTORIQUE...
Tchikséksa ??? (= qu’est-ce donc ?) La
mode n’est plus d’avoir de longues allées de nains de jardin, de jolis
costumes du dimanche ou des tapisseries de fleurs. La mode va et vient. La mode
récupère la mode des années soixante dix, le style branché en plus. La mode
aujourd’hui c’est d’avoir un site web. Si on ne possède pas de site, on
est pas « in ». Quoi ? Tu n’as pas d’e-mail ? Mais
comment fais-tu ? Si en plus vous avez le malheur de ne pas avoir de téléphone
cellulaire, vous êtes déjà un has-been avant de naître. Il ne faut point
faire la guerre au progrès mais à l’utilisation que l’on en fait. Alors,
le calva libéré s’est posé la question et a vite convenu qu’un site web,
ce ne serait pas forcément nocif pour ce canard. Du moins trouver les pages des
numéros précédents pour les curieux, voire pour les fans. Le Calva libéré,
c’est un journal réalisé par une petite troupe de personnes, des étudiants
pour la plupart mais aussi des salariés qui ont souvent déjà eu une expérience
dans le domaine de l’édition, surtout au niveau de la presse lycéenne.
Sortis du lycée, arrivé soit en Fac soit sur le marché du travail, cette
petite occupation est devenu un manque pour nous. Nous étions devenus sans le
savoir des drogués d’expression. Alors nous avons monté une association : « Les
Éditions du Bois » (LEDUB). Cette association a pour but en outre de
promouvoir la publication d’un journal qui s’appelle je vous le donne en
mille : « Le calva libéré ». Les raisons de la dénomination
de ce journal restent confus… Nous voulions porter en fer de lance un combat
qui s’est avéré être un combat difficile, où nous n’avions pas tous
finalement le même point de vue et nous avons donc décidé d’abandonner
l’idée de combattre à bras le corps l’abolition du « droit de
bouillir » de l’alcool à base de pommes, qui dorénavant ne se transmet
plus de père en fils. Un peu pro-alcool, un peu pro-traditions, un peu pas
facile à défendre donc. Alors nous avons mené notre barque ailleurs mais nous
gardons le nom du journal, qui prête à sourire et c’est déjà pas si mal. Le premier numéro (n°0)
est sorti en avril 2000 d’une façon interne, ce qui signifie que la plupart
des exemplaires sortis ont été vendus à nos amis, à notre famille… Mais il
fallait bien commencer. Ce numéro n’est pas fameux, nous en convenons
aujourd’hui, il se résumait plus en un « ramassis de coups de gueule »
plutôt qu’en un journal construit, avec une ligne éditoriale. Mais nous
sommes bons joueurs, vous pouvez quand même y accéder ;-). Puis en mai 2000 était organisé dans notre bourgade une
manifestation appelée « Assises de la jeunesse » ayant pour but de
donner la parole aux jeunes de la cité durant un petit instant. Ces derniers étaient
conviés à s’exprimer sur un sujet défini : « regard de jeunes
dur la ville ». Assez de raisons pour que nous sortions un numéro
« hors série » (alors que la série n’était qu’à peine
commencée !!!) essayant, d’une manière caustique et décalée,
d’exprimer notre
regard sur la ville. L’affiche de promotion de cette manifestation était
une fille debout sur une chaise. D’où notre couverture qui donnait déjà
bien le ton. Ensuite la déchéance, la décadence et surtout la
flemme (on songe aussi au manque d’organisation) ont envahi nos esprits et le
journal s’est tu pendant près d’un an. En mars 2001, enfin, notre second
numéro (N°1)
voit le jour et mine de rien, nous ne sommes pas peu fiers. Fin de l’histoire
pour l’instant, dès que des news, l’historique se complétera !!! À+, BIGBEUN, le préposé organisateur du site
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