numéro un, paru en mars 2001

 

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LA BD SF DU CALVA...

 

 

SE PROCURER LES ANCIENS NUMÉROS (CHOUETTE DE LA THUNE !!!)

 

RETOUR VERS LE PASSÉ

Oui, je sais, ça fait longtemps, presque tout le monde a oublié, c’est vrai que l’importance de l’événement n’était pas flagrant, mais que voulez-vous, le fait de publier un journal apériodique n’a pas que des avantages et malgré mes vives protestations et après un concours de bières auquel j’ai failli (que Dieu me pardonne), je me retrouve obligé de revenir sur la manifestation djeun’s d’une ville en capitales, allons-y ensemble, tous en chœur, les « Assises de la Jeunesse » et de cette somptueuse journée du 13 Mai 2000 qui reste encore, j’ose l’espérer, comme un souvenir immuable dans l’esprit de tous les jeunes venus par milliers prendre part non sans un certain honneur à cet acte citoyen. Allons, soyons réalistes, tous le monde s’en fout. Je vous promets de pas faire trop long ni trop chiant. Enfin je vais essayer(1).

    Pour faire court dans le flashback, la ville de Saint-Lô a organisé pour la deuxième fois une manifestation nommée « Assises de la Jeunesse » (dans le cadre du festival « Saint-Lô Jeunes ») ayant pour but de donner un espace d’expression aux jeunes et de pouvoir rencontrer les élus, ces gens qui paraissent auprès de la masse djeun être de grossiers fonctionnaires planqués dans leurs bureaux ou dans leurs Safrane. La rencontre eut lieu au centre culturel, avec cinq six élus d’un côté et face à eux environ 150 jeunes assoiffés de sang. Avant même qu’un jeune n’eût pu ouvrir la bouche, M. Thierry Bulot (Adjoint chargé de la jeunesse et à la promotion de la ville NDLR), s’est empressé de faire découvrir à tout le monde le joli tableau de quatre mètres sur trois qui retraçait tous les événements de l’année dans la ville sous prétexte que, paraît-il, les jeunes critiquent l’activité culturelle  saint-loise par ces mots crus et dont on a honte :

     - « Au risque de me trouver dans une position un peu rebelle, je me dis que tout de même que l’activité culturelle saint-loise n’est pas à la hauteur d’une telle ville. Que diable, faisons fis de tout cela séance tenante ! ».

     J’exagère un peu, les mots des jeunes sont, paraît-il, encore plus crus. Toujours est-il que, preuves et tableau à l’appui, il se passe plein de choses à Saint-Lô, on le sait pas toujours, mais il se passe plein de choses. Suite à cela, on a parlé de terrain de foot, de rampes de skate-boards, d’amendes pour skate-bordage intempestif, de place de concert trop chères, et de toutes ces petites choses de la vie des djeun’s saint-lois. Pour tout dire les protestations étaient précises et ne concernaient que des minorités, qu’on ne doit négliger certes, mais des minorités quand même. Anecdote souriante, une jeune fille a posé je ne sais plus quelle question, a reçu sa réponse et est partie peu après. Alors bien sûr le fait qu’elle soit partie a permis aux élus de souligner que la moindre des politesses aurait été de rester jusqu’à la fin, question de solidarité entre jeunes (comme si on était tous des potes) et plein de belles valeurs qui se perdent ma pauvre dame. Bon d’accord. À la fin des débats, nous nous sommes penchés sur le buffet, accompagnés de la musique entraînante de Marcellus Wallace et son orchestre. Les mêmes élus (pas tous quand même soyons honnêtes) qui incarnaient le bon sens près de chez vous ont sauté sur les verres et sont sortis discuter loin du bruit. La musique de jeunes c’est bien mais on s’y intéressera quand il vendrons des milliers d’albums. Et là je vous le donne en mille ce sera :

    - « Nous avons toujours tout fait pour promouvoir les talents de notre région. D’ailleurs j’avoue moi même avoir été fan dès la première heure… ».  

    Parlons tout de même un peu de notre narcissisme refoulé. Alors, il faut bien l’avouer, c’était quand même une grande journée dans la vie de ce canard. Parce que nous étions publié à grande échelle (1 300 exemplaires), tout ça pour pas un rond. Distribué gratuitement, et, à notre humble avis, parfois jeté tout aussi gratuitement. On a pu critiquer la qualité du photocopiage mais qu’importe, l’essentiel était ailleurs. Et l’essentiel est passé car pendant la rencontre entre les jeunes et les élus, il y a eu dans les échanges quelques références à notre feuille. Pas trop de la part des élus, étrange. Et puis il y a eu cet article sur nos méfaits dans « La Manche Libre »  où nous sommes passés pour de gentils agneaux tentant de réaliser un canard comme nos respectables aînés. Je sais que nous n’avons ni le prestige ni le pognon ni les ventes de « La Manche Libre » mais je vous promets que vous ne trouverez jamais dans ces pages de reportages sur le concours de belote de Bretteville-la-Gaillarde, de résumés de concours de pêche ni de rubrique d’état civil.  Et, dernier détail, nous n’avons jamais dit que ce numéro spécial était « un ramassis de coups de gueule » (comme ce fut écrit). Nous décrivions ainsi notre numéro zéro qu’à aucun moment, ce « rédacteur » n’a eu entre ses mains. C’était sympathique de parler de nous mais gardez vos airs supérieurs.

    Bilan plutôt positif donc pour nous, ce que nous avons fait n’est pas passé inaperçu. Dire maintenant que tout le monde attend avec impatience la sortie de ce numéro serait peut-être un peu exagéré mais ne désespérons pas, encore aucun participant n’a quitté le navire, ce qui est plutôt encourageant. Ceci dit nous espérons toujours agrandir notre personnel donc n’hésitez pas à nous contacter. Les salaires sont inexistants mais nous nous efforçons de croire que l’argent n’est pas si important dans l’engagement. Hein que c’est vrai ? Hein ? Y’a quelqu’un ? Ouh Ouh ! Me laissez pas tout seul !

     De toutes façons y’a pas de raisons de louper une occasion de se pieuter moins con (se le dise).

 

                                   Benoît Leroy

 

(1)   Désolé je ferais mieux la prochaine fois, si prochaine fois il y a.  

 

   EXPRESS 

            Sektion Raymonde semble être la seule asso qui ait bénéficié réellement des assises de la jeunesse puisqu'une vraie discussion s'est  instaurée avec la mairie. Après une visite du skate parc de Cherbourg, les élus se sont rendus compte de l'intérêt  et du besoin  d'un skate park à Saint-Lô. La ville va donc débourser  un minimum de 350 000 francs. Ils ont même su écouter les skatteurs par rapport au choix des matériaux et de l'entreprise. L'ouverture est prévue fin mai.

 

            Pour finir je veux juste clarifier une chose, lors de la discussion aux assises j'ai demandé à M. le Maire "pourquoi il avait limité l'accès de la rue aux skatters (La conséquence de cet arrêté est une amende de 70 francs que chaque skatter peut se voir administré s'il ne skate pas dans la zone autorisée.) alors qu'en échange il ne leur proposait aucun lieu digne de ce nom à cette époque." Il m'avait répondu très froidement que "ce n'est pas la Mairie qui met des amendes mais la Police Nationale." MENSONGE ! Et oui monsieur Digard si vous voulez être crédible auprès des gens et des jeunes en particulier (puisqu'ils se foutent de votre politique politicienne autant que de leur première culotte) il faudrait éviter de leur mentir. Cet arrêté est bel et bien municipal, même s'il n' a pas vraiment était appliqué.                                                                                                                                                                             F.L.

 

 

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